top of page

Vers une technologie plus verte : repenser l’intelligence artificielle

  • Photo du rédacteur: Parité sciences
    Parité sciences
  • 26 août
  • 2 min de lecture

Par Gabriel Barroso Magno 


L’essor fulgurant de l’intelligence artificielle soulève une question cruciale : quel est son impact sur notre planète ?


Derrière les avancées technologiques se cachent d’énormes besoins en énergie et en eau, liés au fonctionnement continu des centres de données qui entraînent et alimentent ces systèmes.


En fait, derrière chaque requête traitée par une IA se cachent des milliards de données, stockées et analysées dans d’énormes structures physiques appelées centres de données. Fonctionnant en continu, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, ces infrastructures nécessitent une consommation massive d’électricité et d’eau.

Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la consommation mondiale d'électricité des centres de données pourrait doubler d'ici à 2026 et atteindre environ 1 000 térawattheures, soit l'équivalent de la consommation annuelle actuelle du Japon.


À mesure que les modèles d’IA deviennent plus sophistiqués et gourmands en données, leur impact environnemental s’alourdit. Cette réalité soulève une question essentielle pour nous tous : dans quels cas cet impact représente-il un sacrifice justifié ?

 


Inspirer la relève avec des carrières à impact positif


Réfléchir à l’impact environnemental de l’intelligence artificielle dans la salle de classe, c’est aussi l’occasion de mettre en lumière les carrières en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) qui œuvrent déjà à rendre ces technologies plus durables. Par exemple, des ingénieur·e·s en efficacité énergétique conçoivent des systèmes informatiques moins gourmands en électricité, tandis que des architectes cloud développent des infrastructures reposant davantage sur les énergies renouvelables. Également, des chercheur·e·s en Green AI imaginent des modèles d’IA plus légers et optimisés, et des spécialistes en refroidissement durable innovent pour limiter la consommation d’eau des centres de données.


Ces professions ne se limitent pas au domaine technique : analystes en politiques publiques, conseiller·ère·s en développement durable et responsables des pratiques sociales et environnementales contribuent également à intégrer des approches respectueuses de l’environnement dans les entreprises du numérique.


La recherche montre que mettre en valeur de tels parcours professionnels et usages concrets des STIM est essentiel pour inspirer la relève à envisager des options de carrière non traditionnelles. Sensibiliser à ces professions et démontrer que l’IA peut être développée de manière responsable, c’est rappeler que l’innovation scientifique ne se mesure pas seulement à sa performance, mais aussi à sa capacité à préserver la planète.


Pour découvrir d’autres stratégies pédagogiques inclusives, participez à nos formations gratuites. Cliquez ici pour en savoir plus.



bottom of page